Ici je mettrais les drogues que tout le monde connait :
Le Cannabis ( drogue douce) : Il se présente sous trois formes :
L’herbe ( marijuana) :
Feuilles, tiges et sommités fleuries, simplement séchée. Se fume généralement mélangés à du tabac, roulée en cigarette souvent de forme conique ( le joint, le pétard, le stick….).
La Résine :
Résine obtenue à partir des sommités fleuries de la plante. Se présente sous la forme de plaques compressées, barrettes de couleur verte, brune ou jaune selon les régions de production. Se fume généralement mélangé à du tabac : « le joint ». Le haschich est fréquemment coupé avec d’autres substances plus ou moins toxiques comme le henné, le cirage, la paraffine….
L’huile :
Préparation plus concentrée en principe actif, consommée généralement au moyen d’une pipe. Son usage est actuellement peu répandu.
La cocaïne ( drogue dite dure):
Se présente sous la forme d’une fine poudre blanche. Elle est extraite des feuilles de cocaïer. Elle est prisée ( la ligne de coke est « sniffée ») ; également injectée par voie intraveineuse ou fumée. La cocaïne est parfois frelatée, coupée ou mélangée à d’autres substances par les trafiquants, ce qui accroît sa dangérosité et potentialise les effets et les interactions entre des produits dont on ne connaît pas la composition.
Le Crack :
Le crack est un mélange de cocaïne, de bicarbonate de soude et d’ammoniaque présenté sous forme de petits cailloux. L’usager en inhale
la fumée après les avoir chauffés. Cette opération provoque des craquement, origine de son nom. Ce mode de consommation provoque des effets plus intenses que ceux de la cocaïne : le produit arrive plus rapidement au cerveau, la durée de son effet est plus brève. L’usage régulier de crack peut provoquer des hallucinations et entraîner des comportements violents, des épisodes paranoïdes, des états suicidaires.
L’héroïne (drogue dure) :
C’est un opiacé puissant, obtenu à partir de la morphine. Les opiacés sont des substances naturelles contenues dans le latex recueilli sur une plante, la pavot, qui sert également à la fabrication de l’opium. L’héroïne se présente sous la forme d’une poudre. Elle est la plupart du temps injectée en intraveineuse, après dilution et chauffage. Les pratiques d’injection semblent en baisse. L’héroïne est également sniffés et fumée.
La Morphine :
La morphine est le principal composant actif de l’opium (l’opium contient 10 % de morphine). Au niveau du cortex cérébral, elle entraîne un ralentissement des facultés d’attention, d’idéation et de mémorisation. Une utilisation longue à dose élevée déclenche des manifestations psychodysleptiques avec épisodes délirants et hallucinatoires. La morphine est un dépresseur respiratoire et les doses trop fortes entraînent la mort par arrêt respiratoire. En effet, ce produit diminue l’excitabilité du centre respiratoire et altère le contrôle volontaire de la respiration. Il déprime également le centre de la toux et, par la même, possède des propriétés antitussives intéressantes. La morphine a également un effet important sur le système gastrointestinal en réduisant son activité, ce qui en fait un médicament utilisé pour lutter contre les diarrhées. Mais, cette activité particulière crée chez le morphinomane une constipation chronique. La morphine provoque des vomissements, ce qui, médicalement, peut être combattu par l’usage de certains neuroleptiques. Elle provoque, chez l’homme, le myosis, contraction de la pupille, phénomène commun à tous les opiacés.
L’ecstasy (M.D.M.A):
Le M.D.M.A ou « METHYLENEDIOXY » est apparu sur le marché illicite des drogues aux USA en 1972, et ce n’est qu’en 1981 que le non « d’Ecstasy » lui a été donné. C’est une substance blanche, à odeur de moisi. Les sels d’ecstasy sont solubles dans l’eau, ce qui permet de mélanger la substance à diverses boissons.